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Les outils du naturopathe |
Nous vous proposons de faire
ici un rapide tour d'horizon des outils possibles. Nous n'avons
pas la prétention d'affirmer que cette liste soit complète.
A l'image de la science, la naturopathie évolue en permanence.
Chaque praticien de santé travaille avec les outils qui correspondent
à sa propre sensibilité. L'iridologie Phytothérapie Aromathérapie |
L'AROMATHERAPIE
Actuellement
l'aromathérapie rencontre un énorme succès pour son action
thérapeutique. Très concentrée, biochimiquement définies,
elles montrent leur remarquable efficacité dans de nombreux domaines
des plus variés. Pathologies virales, bactériennes et parasitaires
quelles que soient leur localisation au niveau des organes. Affections, inflammations
et douloureuses des muscles, tendons, articulations. Mais aussi tous les troubles
liés au dysfonctionnement du système nerveux. Elles peuvent s'utiliser à l'état pur
en diffusion atmosphérique, par voie cutanée ou par voie orale.
Elles
peuvent être diluées en toute proportion dans des huiles
végétales ou d'autres excipients gras tels que
les crèmes
et les cires.
Historique:
- Plus de trente milles ans, en Australie, les Aborigènes exploitaient déjà remarquablement tout ce que la nature pouvait leur apporter.
- En Inde, une des régions du monde les plus riches en plantes aromatiques, la médecine Ayurvédique fait largement écho de l'emploi thérapeutique des plantes locales dans les huiles essentielles.
- La Chine est un autre berceau de la phyto-aromathérapie, où l'on retrouve la plus vielle pharmacopée reprenant plus de huit mille formules.
- Mais la civilisation la plus avancée dans l'usage des huiles essentielles est l'Egypte à la période faste des pharaons.
- Pour la France, en 1918, le Pharmacien René-Maurice Gattefossé fut le véritable "père" de l'aromathérapie moderne, suite à une brûlure à la main, il la plongea dans de l'huile essentielle de Lavande, il fut soulagé immédiatement et une cicatrisation très rapide.
- En 1964, le Dr Valnet, chirurgien militaire français, vérifie leur efficacité dans sa pratique du terrain.
L'avenir de la médecine aromatique sera riche en apportant des solutions crédibles efficaces face aux pathologies incurables auxquelles se heurte de plus en plus les médicaments de synthèse.
Un peu de botanique.
Parmi les 800'000 espèces végétales, les plantes aromatiques capables de synthétiser une essence sont peu nombreuses. Seul 10% du règne végétal en a la possibilité mais ces végétaux aromatiques montrent un degré de sophistication important.
Les familles botaniques aromatiques les plus courantes :
- Les Lamiacées : se composent des Lavandes, des Thyms, des Romarins, des Menthes, des Origans, des Marjolaines, des Sarriettes, des Basilics...
- Les Myrtacées : sont représentée par les nombreux Eucalyptus, les Girofliers, les Mélaleuques (Niaouli, Tea Tree, Cajeput), les Myrtes...
- Les Lauracées : se composent des Cannelles, des Lauriers, des Bois de Rose, des Ravensares, des Litsées...
- Les Astéracées : se composent des Anis, des Fenouils, des Carottes, des Ajowans, des Céleris, des Angéliques, des Coriandres...
- Les Abiétacées : sont représentées par les conifères (Pins, Sapins, Epicéas, Cèdres)
- Les Poacées : Se composent des plantes herbacées : les Citronnelles, les Palmarosas, les Vétivers...
- Les Cupressacées sont représentées par les Cyprès, les Genévriers...
- Les Rutacées se composent de tous les citrus : Citron, Orange douce, Hystrix, Citron vert, Limette, Pamplemousse, Mandarine, Orange amère, Bergamote,...
Savoir lire une étiquette sur une bouteille et l'interpréter :
EUCALYPTUS RADIE (nom courant)
eucalyptus radiata ssp radiata (myrtacées)
genre espèce sous-espèce famille
Genre: est la catégorie qui rassemble un groupe d'espèce à caractéristiques très proches
Espèce: est la catégorie qui englobe des plantes très proches avec des caractères bien spécifiques.
Sous espèce : est une division à l'intérieur des espèces.
Famille: est la catégorie qui rassemble un groupe de genre apparenté.
LAVANDIN SUPER (nom courant)
lavandula X burnatii clone super (lamiacées)
genre espèce hybride famille
signe de l'hybridation
Hybridation: est un plant issu de croisement entre les variétés cultivées et les espèces sauvages.
CAROTTE CULTIVEE (nom courant)
daucus carota var sativa (apiacées)
genre espèce variété d'origine naturelle famille
Seules les parties de la plantes les plus concentrées sont récoltées pour subir l'extraction par la distillation. Les structures sécrétrices se retrouvent dans les sommités fleuries (limacéé), dans les fruits (graines, semences, agrumes), dans les feuilles (myrtacées), dans les bois (santal, cèdre), dans les racines (vétiver, angélique), dans l'écorce (cannelle), dans les oléorésines (pin, myrrhe, encens).
Le faible rendements en huiles essentielles justifie un prix, parfois, très élevé. Pour la rose de Damas, il faut 4000 kilos, soit l'équivalent de un hectare, pour obtenir 1 kilo d'huile essentielle, et avec tout cela, la cueillette doit s'effectuer avant 10h. du matin, afin d'éviter l'oxydation de ces précieuses fleurs.
La récolte ou la cueillette des plantes :
Elles sont soumises à des consignes sévères sous peine de passer à côté de leur puissance d'action. Cette récolte a lieu au moment où certains organes de la plante sont les plus concentrés en essence. Cet instant varie fortement d'une espèce à l'autre tant et si bien qu'il est difficile, voire impossible, de cataloguer minutieusement ces récoltent juste avant la floraison. Pour exemple : le Romarin CT cinéole et la Lavande vraie se cueilleront de préférence pendant la période de floraison, par contre, certaines menthes et la sauge seront distillées lorsque la plante est en graine.
L'heure de la journée a aussi une importance déterminante pour la qualité de l'huile essentielle. Pour la Lavande aspic, elle se récolte après la rosée du matin, pour le Thym et le Romarin de préférence l'après-midi.
Le principe d'extraction des essences :
Une aromathérapie médicale utilisera uniquement les produits aromatiques issus de l'expression à froid ou de la distillation par entraînement la vapeur d'eau.
- L'expression à froid : est le moyen le plus simple mais le plus limité puisqu'il n'est valable que pour extraire l'essence contenue dans les zestes frais d'agrumes (rutacées), Citron, Mandarine, Limette, Pamplemousse, Orange douce, Bigaradier, Hystrix, bergamote, citron vert, etc...
Le produit obtenu se nomme "essence" et non huile essentielle car il n'y a pas eu de distillation à la vapeur d'eau et donc aucune modification biochimique possible. Le procédé est de briser mécaniquement les poches de zeste frais d'agrumes pour en recueillir les essences
- La distillation par entraînement à la vapeur d'eau reste la technique d'extraction la plus répandue pour obtenir ces quintessences aromatiques. L’efficacité biochimique d'une huile essentielle dépendra pour une grande partie de la manière dont la distillation aura été conduite.
Exemple de rendement : pour un Laurier 1.3 0/00 et 3h. de distillation, pour la carotte 2.3 0/00 et 3.5h de distillation, pour une menthe poivrée 18 0/00 et 1.5h. de distillation et pour de la mélisse 0.03 0/00 et 2h. de distillation.
Contrôle de qualité des huiles essentielles :
L'échantillothèque est l'élément de base à la série de contrôles au laboratoire, elle est réalisée à partir de l'huile essentielle prélevée à l'alambic chez le distillateur puis la même plante botanique sera vérifiée et distillée au laboratoire, ensuite elles seront contrôlées en synergie.
Puis viennent les contrôles organoleptiques, (la couleur, l'odeur, puis si un doute sérieux, la saveur).
Et pour finir la chromatographie, c'est une analyse par procédé de spectrométrie, ils vont mesurer le pourcentage de molécules contenues dans l'huile à analyser.
Exemple de fraude :
Du romarin en HE acheté en Espagne, proposant un prix plus bas que celui du Maroc. En fait l'Espagne se fournit au Maroc puis coupe le produit d'origine en multipliant la quantité initiale par trois.
A Grasse, une tonne d'huile essentielle d'origine marocaine via l'Espagne est multipliée par sept, et pour le Cyprès de Provence, une tonne permet d'en fabriquer cinq ??????
Les familles biochimiques : (à ne pas confondre avec les familles botaniques aromatiques)
Nous pouvons affirmer que l'aromathérapie est une allopathie, mais naturelle. Un produit issu de la chimie de synthèse est mort, inerte, dépourvu d'énergie, perturbateur d'équilibre de vie. A l’inverse, tout produit naturel est vivant, doué d'une énergie revitalisante, capable de restaurer l'harmonie en stimulant les processus vitaux.
Les familles biochimiques les plus fréquemment rencontrées sont : les alcools, les cétones, les aldéhydes terpéniques et aromatiques, les esters, les éthers, les terpènes, les oxydes.
- Les alcools et les phénols sont d'excellents antibactériens à large spectre d'action ainsi que de superbes viricides (détruit le pouvoir infectieux d'un virus) et fongicides (tue les champignons parasites). Les phénols sont aussi de remarquables antiparasitaires cutanés et intestinaux. Ce sont des stimulants immunitaires, mais peuvent être irritant pour la peau à l'état pur et présente une toxicité hépatique à dose élevée et prolongée. (Exemples : basilic, boi s de rose, cannelle de chine, ciste, citronnelle de Java, géranium rosat CV Egype, giroflier, laurier, lavande, lavandin, menthe, thym, etc, ...)
- Les aldéhydes sont de deux types : les aldéhydes aromatiques et les aldéhydes terpéniques. Les premiers ont des propriétés et des effets secondaires identiques à celles des phénols tandis que les aldéhydes terpéniques sont calmants, anti-inflammatoire et antalgiques. Leur tolérance cutanée est meilleure mais demande une dilution à 50 % dans une huile végétale. (Exemples : mandarine, litsée citronnée, eucalyptus citronné, cumin)
- Les oxydes terpéniques, sont de superbes expectorants et antiviraux (exemples : ravensare, eucalyptus radié, niaouli)
- Les éthers, sont des molécules positivantes douées d'action antispasmodique exceptionnelle couplée d'un effet antalgique et antiviral. Leur application cutanée à l'état pur demandera une dilution à 50% dans une huile végétale pour les peaux sensibles et irritables (exemples : estragon, fenouil)
- Les terpènes sont des actifs volatils responsables de la stimulation générale. Décongestionnant respiratoire et lymphatique, anti-inflammatoire et anti-allergique puissant. Appliquer sur la peau, elles devront être diluées au moins à 50%, afin de diminuer l'effet irritant. (Exemples : origan, pin sylvestre, orange douce, marjolaine)
- Les cétones et les lactones, leurs propriétés les imposent dans un grand nombre de pathologies mais leur neurotoxicité demande une vigilance constante. Elles sont de superbes mucolytiques (élimination du mucus), lipolytiques(favorise l’élimination des graisses), cholagogues (excrétion de la bile) et cholérétiques (stimule la sécrétion de la bile).
CONTRE INDICATION : femmes enceintes et allaitantes, bébé, personnes âgées dont le système nerveux est fragilisé. (Exemples : camomille noble, eucalyptus mentholé, hélichryse italienne, inule odorante, laurier noble)
- Les esters sont doués d'action antispasmodique, anti-inflammatoire puissant et sédatives (exemples : ylang ylang, romarin CT verbénone, pin sylvestre, oranger amer, palmarosa, myrte verte)
Les procédés Chémotype :
- En 1975, Pierre Franchomme, aromatologue de renommée internationale optimise le résultat de l’aromathérapie face à des patrologies dite lourdes ou à répétitions, le CHEMOTYPE est né.
La chémotype est la mise en évidence des différences que deux même plantes aromatique, botaniquement définie, synthétise une essence qui sera biochimiquement différente.
Exemple le plus connu : Thymus vulgaris ChémoType thujanol et Thymus vulgaris CT thymol. Pour la première : elle a des propriétés anti-infectieuses, une action stimulante et régénératrice des cellules hépatiques. Très sûre d'emploi, elle est dépourvue d’effets secondaires.
Pour la seconde : antibactérienne, cette HE est aussi caustique (corrosive) pour la peau et hépatotoxique à doses élevées et prolongées.
La non-connaissance de cette notion capitale et le manque de précision laissent la porte ouverte aux échecs thérapeutiques et à la toxicité de certaines d'entre elles.
Les HE dans le contexte médical :
Le microbe n'est rien, le terrain est tout, et pourtant, la médecine actuelle semble négliger l'importance du terrain du patient. Elle s'accroche farouchement aux traitement symptomatique en oubliant l'être humain qui se cache derrière toute pathologie. Une médecine plus holistique prône une idée bien différente, une approche globale en rétablissant l'harmonie et la correction du terrain élimineront de fait tous les processus pathologiques.
Dans une démarche globale, l'aromathérapie occupe une place centrale, ces quintessences naturelles sont donc bien matière. Elles véhiculent l'information, aussi bien sur le plan corporel, psychologique, mental.
Les huiles essentielles sont-elles aussi efficaces que les médicaments chimiques habituels ?
Prenons l'exemple d'une HE chémotypée, face à celle des antibiotiques. Pour valider cette approche, l'aromatogramme est utilisé, identiquement que celle de l'antibiotique, l'antibiogramme.
Un prélèvement est effectué dans des cavités ou muqueuses (crachat, selles, urine, mucus, pus, frottis, vaginal...)
Sur ces colonies de microbes, sont ensuite disposées plusieurs séries de petits disques de papiers buvard imprégnés de différentes huiles essentielles à tester.
Une soixantaine d'huiles essentielles chémotypée sont ainsi testée sur un grand nombre de germes de classes différents. L'aromatogramme représente un point de repère essentiel pour mesurer l'activité des bactéries. Nous faisons, ensuite, une comparaison avec l'antibiogramme. Le praticien pourra alors choisir le médicament le plus actif pour son patient. Malheureusement, très peu de prticien ont une telle approche.
Comment expliquer l'action des HE ?
Les HE pénètrent dans l'organisme par toutes les voies d'administration.
- Elles sont facilement absorbées par les tissus cutanés avant d'être captées par la micro-circulation sanguine puis drainées dans la circulation qui en imprégnera tous les organes ciblent.
A titre exemple, une HE d'eucalyptus appliquée sur la plante des pieds, après ½ h. votre allène en sentira la même odeur.
Pour cette dernière, elle reste la meilleure des voies d'efficacité et de rapidité face à de nombreux cas aigus. Les HE sont absorbées par les veines hémorroïdaires, de cette façon nous court-circuitons tout le système digestif. Ce qui en résulte moindre incidence sur le foie, on peut administrer plus HE par prise (absence d'interaction des HE avec les sucs digestifs). Et pour finir, facilité l’administration pour les nourrissons et les jeunes enfants. Bien entendu la forme suppositoire est recommandée.
Traitement de pathologie :
Les huiles essentielles de qualité peuvent s'appliquer à l'état pur sur la peau ou dans la bouche pour, mais il est recommandé de les diluer pour augmenter la prise ou l'application, surtout chez les enfant et les personnes sensibles au niveau cutané.
Les supports envisageables sont :
Le but des diffuseurs est de désinfecter l’atmosphère et de purifier l'air ambiant. Sur le plan thérapeutique, la diffusion d'HE riche en oxyde (eucalyptus radiata, romarin officinal, cajeput) agit comme libérateur broncho-pulmonaire et décongestionnant pulmonaire. Ce procédé est intéressant surtout pour les enfants et les nourrissons, elle remplace avantageusement les fumigations. Toutefois, ne pas respirer directement le nez posé sur le diffuseur, car un excès de molécules aromatiques au niveau des voies respiratoires s'avère souvent irritant.
En diffuseur :
GRIPPE (recherche : antivirale (contre les virus) + antitussive (contre la toux) => eucalyptus radié, ravensare aromatique // antalgique + expectorant => laurier noble et niaouli
TOUX SPASMODIQUE (recherche : antispasmodique => estragon // antitussive (contre la toux) => cyprès de Provence) // calmant, sédative, relaxante => petit grain de bigarade
Exemple d'utilisation des huiles végétales :
Pour la concentration, elle sera de maximum de 50%, elle dépendra de la surface à traiter.
Les crèmes peuvent recevoir des concentrations d'HE variant de 1 à 30%, une moyenne de 10% sera acceptable dans toutes les crèmes. Idem pour les gels, un maximum de 12% sera utilisées.
La mise en garde :
- Pour un bain aromatique, un maximum de 10 gttes HE par 100 litres sera utilisé, il sera impératif de les diluer, préalablement, dans une solution à une quantité de 4 fois plus. (risque de brûlure pour la peau et les muqueuses)
- Il en va de même si vous souhaitez mettre des HE dans votre thé, tisane, infusion, veuillez toujours les disperser. Là encore, attention, une goutte correspond entre 40 à 60 tasses, attention de ne pas en abuser.
- On utilisera jamais une HE pure dans le nez, oreilles et muqueuses ano-génitales. Un dilution de 5% d'huile végétale de noisette ou de sésame sera obligatoire.
- L’œil ne pourra jamais recevoir d'HE même diluées. Seuls les hydrolats (eaux florales concentrées) seront employées en compresses oculaires ou en bain d'yeux.
- Les HE riches en phénols présentent une toxicité pour le foie, elles sont à proscrire formellement eu diffusion atmosphérique, étant fortement irritantes pour les muqueuses nasales et oculaires
- Certaines HE sont photosensibles, il est hors de question de s'exposer au soleil après une application externe. (citron, mandarine orange douce, tous les agrumes).
- Les HE riche en cétones, l'usage par voie orale est strictement défendu chez les nourrisson, la femme enceinte et allaitante et les personnes âgées, de même que les phénols, elles sont à proscrire du diffuseur d'HE, elles sont neuro-toxique.
- Les HE riche en terpène aldéhyde sont irritante pour la peau
- D'une manière générale, pour des pathologies importantes, ou un quelconque doute, il sera conseillé de consulter un professionnel.
Les huiles de tous les jours :
Bois de rose (4*) : infection pédiatrique broncho-pulmonaire, infection urinaire et gynécologique
Camomille noble (3*) : couperose, peau sensible enflammée, nausée, vomissement, diarrhées, aphtes.
Citron (3*) : fatigue cérébrale, obésité, phlébite, stases veineuses, fatigues digestives.
Cyprès de Provence (4*) : toux spasmodique, sèche ou coqueluche, hémorroïde, varice œdèmes des membres inférieurs, cellulite.
Estragon (4*) : asthme allergique, crampes et contracture musculaire, spasmophilie
Eucalyptus radié (4*) : bronchites, sinusites, grippes, rhumes, cystites, otites
Gaulthérie couchée (3*) : tendinite, arthrite, rhumatismes, arthrose, crampes et contractures musculaires.
Inule odorante (4*) : cystites, vaginites, tous spasmodiques, coqueluches, sinusites, otite séreuse, bronchite chronique, trouble du rythme cardiaque.
Laurier noble (3*) : grippe, anxiété, dépression, arthrites, rhumatismes, psoriasis, névralgie.
Lavande officinale (4*) : crampes, contractures et spasmes musculaires, stress, anxiété, dépression, agitation, insomnie, hypertension artérielle, asthme, nausée, migraines, spasmes digestifs.
Mandarine (4*) : obésité, cellulite, hypertension, insomnie, angoisse, stress, agitation, constipation
Marjolaine (4*) : problèmes respiratoires / cardio-vasculaire / digestif / sexuel / nerveux.
Menthe poivrée (4*) : choc, traumatisme, zona, vertige, névrite, sciatique, arthrite, rhumatismes, tendinite, hypotension, nausée, vomissement.
Niaouli (4*) : plaies, psoriasis, acnés, zona, varicelle, herpès buccal, infection gynécologique
Palmarosa (4*) : stress, irritabilité, mycoses cutanées, acné, cystite, sinusite, otites, rhino-pharyngites.
Ravensare aromatique (5*) : fatigues profonde nerveuse et physiques, infections virales de tout type, déficience immunitaire.
Tea Tree (4*) : infections buccales, infections bactériennes ou virales des voies respiratoires, infections urinaires et gynécologiques, varices, jambes lourdes.
Thym CT thujanol (4*) : infection respiratoire, otites, grippes, sinusites, arthrite, trouble neuro-musculaire, dépression, insuffisance hépatiques
Quelques mesures :
Une cuillère à café : 5 ml
Une cuillère à soupe : 15 ml
1gtte: ± 25 mg
40 gttes : ± 1g = 1 ml
En Conclusion :
Pour traiter rapidement une affection, un antibiotique est souvent mise en place avec pour résultat une guérison quasi instantanée. Un des effets secondaires est la destruction partielle de note flore, responsable de notre immunité. La faiblesse de celle-ci favorise le retour d’une autre maladie virale ou maladie avec des microbes qui sera, une fois de plus, solutionnée par un antibiotique. Si l’on n’y prend garde, le patient entre dans une spirale où plus il prend des antibiotiques, plus son immunité diminue et plus le risque de récidive infectieuse est importante.
L’action anti-infectieuse des HE est eubiotique, c’est à dire qu’elle favorise le retour à la vie. Différentes publications médicales montrent un respect des huiles essentielles pour la flore intestinale. C’est l’unique solution lorsque les antibiotiques ne font plus effets. Mais dans cette logique, je trouve cela dommage de les utiliser que dans des cas d’extrême. A l’avenir il serait plus judicieux de les prendre directement au lieux de consommer volontairement du chimique.