PHYTOTHERAPIE

La plante a toujours fait partie de la pharmacopée universelle.
Pour pouvoir prétendre dresser un historique, il nous faudrait passer au crible l'ensemble des civilisations passées.
 Rappelons seulement que les Sumériens, il y a 7000 ans utilisaient les plantes et les métaux pour traiter les malades. Les tablettes archéologiques nous rapportent que les Chaldéens avaient une thérapeutique exclusivement végétale. On pense qu'ils sont les premiers utilisateurs des suppositoires à base d'aromates(3000 avant J.-C.) Que se soit en Inde, dans la civilisation assyro-babylonienne, en Chine, dans la Perse antique, en Egypte…Toujours la connaissance des simples n'a cessé de se transmettre de maître à élève, de grand-mère à petite fille…jusqu'à aujourd'hui.
La science moderne nous permet actuellement de découvrir les principes actifs des plantes et de comprendre leurs actions, de constater, de recopier, mais jamais de créer avec une égale richesse.

A fil du temps les procédès de manipulation se sont multipliés, de la  tisane à la teinture, de la poudre au cataplasme, par voie buccale, par voie anale, sur la peau, en parfum ou en encens…. L'homme n'a fait que jongler pour manifester la beauté offerte par la Terre.

Alors soyons humbles et cessons de juger au nom de la modernité les procédés qui ont soigné nos ancêtres.
Bien évidemment, ne rejetons pas les fabuleuses découvertes du siècle dernier, mais puisse notre XXI e siècle ne pas rejeter les richesses des traditions.

<< Si j'en crois mon expérience, trop nombreux sont les malades qui chassent leur mal à coup de canon, quand un fusil en bois suffirait amplement…Sages sont ceux qui n'utilisent l'artillerie lourde que quand elle devient vraiment nécessaire…C'est bien parce que les plantes constituent de petites armes légères adaptées et efficaces contres une multitude de maux divers, que je crois en elles.>> (Maurice Messegue)

Quelle joie de pouvoir partir dans nos campagnes à la belle chasse des simples. Mais attention, cela demande a la base une sérieuse connaissance. Par exemple, il ne faut jamais ramasser les plantes au bord d'une route car vous risquez de vous intoxiquer gravement. Ou bien, à un petit détail prêt vous ramasserez telle plante dite "officinale" et cueillerez en fait sa cousine aux principes médiocres. Mais que cela n'effraie personne, il y a autour de vous peut-être une personne qui s'y connaît alors accompagnez-la.
Cette belle occupation a le mérite de réapprendre le respect envers notre bien généreuse bienfaitrice la Terre.
Si vous avez un jardin, vous pouvez prendre grand plaisir à cultiver certaines plantes aux pouvoirs étendus comme le thym, le romarin, la sauge...

A défaut, votre praticien, l'œil aiguisé, saura vous guider vers une boutique achalandée de plantes de qualité.
Car celle-ci est primordiale. La plante doit être totalement biologique. A défaut, la plante, au contact de certains engrais, perd quelques substances importantes et par là même son pouvoir thérapeutique . Beaucoup trop de laboratoires, devant la corne d'abondance que représente ce marché, pour augmenter leur prix de revient, et ne tiennent aucun compte de ce facteur. Et devant la pauvreté des résultats, le patient, pourtant bien conseillé, pense alors que la phytothérapie ne vaut rien.
Une plante qui pousse dans de bonnes conditions, renferme en elle une puissance thérapeutique qu'il ne faut pas rejeter. Alors n'improvisez pas et suivez attentivement les conseils que l'on vous donne et soyez attentif à la posologie.

Site conseillé sur le sujet : http://home.nordnet.fr/~vrodzko/cadre.html